Et oui, même si on n’est pas admissible, il faut s’entrainer à l’oral !!
Maintenant que j’ai fait des stages en responsabilité dans des classes, je sais que cela ne sert à rien de connaitre l’exposé par cœur ! Il faut le vivre et croire très fort qu’on est devant les élèves et que ça va marcher ! Je suis un peu optimiste certes, mais bon il faut !
J’ai donc choisi un artiste pour cet exposé qui sera Takashi Murakami ! Vous connaissez peut être, il a exposé à Versailles en fin d’année 2010 ! Je voulais y aller en octobre mais par manque de temps, je n’ai pas pu. Heureusement, mon professeur de l’Iufm y est allé et elle va me donner les photos qu’elle a prises sur ses œuvres.
Je voulais choisir quelque chose d’original !
Je vais donc vous faire un petit topo de cet artiste et quand j’aurai fini mon exposé, je ne vous en ferai pas forcément part car c’est un exposé que je compte garder bien au chaud pour le jour où j’aurai la chance de pouvoir le présenter devant le jury mais je pourrais tout de même vous donner des pistes pour les personnes qui doivent en réaliser un.
Aussi notre professeur d'option Arts Visuels, nous a donné une liste des artistes contemporains que nous devons connaître ! Je ferais des recherches et je vous mettrais un article de temps en temps sur un artiste.
Biographie de l’artiste (Wikipédia)
Takashi Murakami, né le 1er février 1962 à Tōkyō, est un artiste plasticien et sculpteur d'art contemporain japonais.
Takashi Murakami rêve d'abord de devenir réalisateur de dessins animés. Il s’inscrit en 1986 à un cours de peinture traditionnelle nihon-ga, située entre tradition picturale japonaise de l'époque Edo (1650-1868) et les références occidentales puis fait ses études à l'Université des Beaux Arts et de Musique de Tokyo (département peinture, 1986-1993).
Il fonde le studio de production Hiropon Factory en 1995, rebaptisé depuis Kaikai Kiki Corporation, qui lui permet de soutenir le travail de plusieurs jeunes artistes, Chiho Aoshima, artiste japonaise, est ainsi parrainée par Murakami, mais aussi de produire et commercialiser des produits dérivés.
Une sculpture de Takashi Murakami atteint un prix record de vente aux enchères en 2001 à New York, dépassant les 420 000 euros.
Murakami collabore avec la marque de maroquinerie de luxe Louis Vuitton. Il conçoit pour la collection de l’année 2004, de nouveaux motifs alliant son univers à ceux de cette marque, en réinterprétant, tout en couleurs, les célèbres motifs de la marque de luxe et réalise deux courts-métrages animés.
En 2007, il réalise l'habillage graphique de la pochette et artworks de l'album Graduation du rappeur américain Kanye West et réalise le clip « Good Morning »
Considéré comme l'un des chefs de file du néo-pop japonais dit Superflat, théorie dont il est le créateur, il revendique l'héritage de Warhol et du pop art américain, tout en analysant la manière dont l'art japonais peut trouver une autonomie face au modèle occidental.
Démarche artistique :
Il crée des sculptures monumentales, peintures, papiers peints, et autres objets. Ses œuvres puisent directement dans l'imagerie manga japonaise, qui est détournée et amplifiée sur des thèmes où émergent des questionnements à première vue absents de l'aura kitsch et kawaii (« mignon » en japonais) des bandes dessinées japonaises.
Il cristallise dans ses œuvres et ses projets, la nouvelle sculpture de Tōkyō. Il est le représentant d'une génération imprégnée de l’imaginaire des mangas et des otakus. Au fil du temps, les personnages se mettent à grouiller sur différents supports en deux dimensions ou sont moulés, dans des formats divers, du minuscule au géant, en fibre de verre et peints (Hiropon, 1997). Ils prennent aussi la forme de ballons géants en plastique aux couleurs criardes et, gonflés à l’hélium, qui envahissent les espaces d’exposition (Mr.Dob, 1997).
Il réfléchit particulièrement aux scénographies pour que « le public ait l’impression d’être entouré par une multitude de caméras, même s’il se trouve en face d’une seule et même image ». Une figure à grosse tête, Dobe (qui a pris aujourd’hui pour lui « valeur d’autoportrait »), revient de manière répétée (Dobe in the Strange Forest, 1999), de même que les personnages Kaikai et Kiki ainsi que des motifs de champignons (Super Nova), de fleur et d’yeux (Jellyfish Eyes).